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Explorez la Dolce Vita de Montreux et Vevey en Suisse

Plongez dans la dolce vita de Montreux et Vevey, des destinations suisses qui allient paysages enchanteurs, riche culture, et activités variées autour du lac Léman. Découvrez leur héritage musical et gastronomique.

Luisa Ballin·
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Montreux, ville de musique, avec le Festival de jazz le plus célèbre du monde. Vevey, ville d’images, Corsier-sur-Vevey et son captivant Chaplin’s World élu meilleur musée d’Europe en 2018 par l’Académie européenne des musées. Lavaux, vignoble en terrasses classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Tels sont les incontournables de l’une des plus belles régions de Suisse, sise au bord du lac Léman et aux pieds des Alpes, portant haut son allure Belle Époque. Sans oublier le Château de Chillon, monument historique le plus visité de la placide Helvétie. (Voir l’article en anglais dans Global Insights: Rural Rock, Queen, Oasis and the Ridge Farm Story)

Paysages inspirants, culture multifacettes, villages pittoresques, montagnes à gravir, éducation d’excellence, vignobles en terrasse, grands crus et spécialités du terroir : la Riviera vaudoise, bordant la rive suisse du lac Léman, se parcourt en solo, en duo, entre amis, en famille, en voiture, en train, en bateau, à moto, à vélo ou en marchant, en toutes saisons, grâce à son climat tempéré.

Chillon, le château qui inspira Lord Byron

Le Château de Chillon, joyau médiéval, parfaitement conservé et tout en majesté, situé à Veytaux près de Montreux, peut être abordé au fil de l’eau, à bord d’un bateau de la Compagnie Générale de Navigation (CGN) qui mène, en une quinzaine de minutes, sur une rive invitant également à s’adonner aux joies de la baignade et du pique-nique par temps clément. Les enfants à l’âme d’explorateurs découvriront, grâce au parcours dessiné par le petit dragon Drako, les secrets de cette forteresse imposante, ayant notamment appartenu aux comtes de Savoie, nichée depuis le 12e siècle sur un îlot rocheux.

L’inspection de ce lieu authentique et romantique se fait en compagnie d’un-e guide qui peut être en costume d’époque ou en liberté au moyen d’un autoguide, en visionnant au passage des vidéos explicatives sur des bornes tactiles, avec textes en français et en anglais. Une liberté que les prisonniers enfermés dans les souterrains de l’un des châteaux les plus fascinants d’Europe, rêvaient de retrouver.

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Vastes salles et mobiliser d’époque. Tradition. Prestige. Qualité. Les visiteurs et visiteuses sont captivés et les férus de nectars millésimés ravis. Pendant des siècles, le château abrita cave et pressoir. Depuis 2011, le Clos de Chillon renoue avec son passé. Situé dans l’aire d’appellation Lavaux, vignoble figurant au Patrimoine mondial de l’UNESCO, un Grand Cru, élevé et mis en bouteille au château, est extrait des barriques placées dans la première salle des souterrains où fut enchaîné François Bonivard, gentilhomme savoyard, patriote genevois et historien, héros du poème de Lord Byron, Le prisonnier de Chillon.

Le nom de Byron fut d’ailleurs gravé de sa main sur l’une des colonnes du sous-sol, lors de la visite du poète à Chillon. Et aujourd’hui, à quelques mètres de l’entrée du château, il figure sur le fronton d’une adresse de restauration. Le Café Byron propose bols de salades, soupes, grillades d’inspiration régionale et de saison, ainsi que boissons et desserts maison, que l’on peut déguster avant de retourner à Montreux en bus ou à pied, le long des sept kilomètres de quais fleuris, où palmiers et fleurs exotiques captent le regard, tout comme l’étendue du lac à quelques pas.

Sur les traces de Freddie Mercury et Vladimir Nabokov

Après l’effort, le réconfort : monter à bord du petit train des quais en direction de Clarens ou Territet fait le bonheur des enfants et des adultes. Au plaisir des yeux s’ajoute le raffinement gourmand en dégustant les délicieuses glaces aux trente parfums, concoctées avec des produits de la région par Éloïse et Alix, sur les quais, au niveau de la Grand Rue 71.

Pause dans l’un des hôtels au bord du lac, comme l’Eurotel, avant d’aller dîner ou siroter un cocktail sur l’estrade des Voiles de la Rouvenaz, l’une des terrasses suggestives de Montreux. Et pour flâner après le coucher du soleil, ballade avec halte devant la sculpture en bronze à l’effigie de Freddie Mercury, le mythique chanteur du groupe Queen qui fit de Montreux son antre d’habitation et de création, puisqu’il séjourna dans la Maison du Lac ou Duck House qu’il surnommait Duckingam Palace, avant d’élire domicile à Territet et d’enregistrer six albums avec les Queen dans leur Mountain Studios, dont l’inoubliable Made in Heaven avec en couverture une vue du lac et des montagnes.

« À Montreux, Freddie Mercury est partout », glisse le serveur prévenant d’un restaurant. D’innombrables photos sur murs et devantures l’attestent. Et ils sont nombreux les fans de toutes générations à déposer des fleurs devant sa statue, place de l’élégant marché couvert, ou à effectuer le Freddie Tour à sa mémoire. Y avait-il trouvé la sérénité de l’esprit qu’il cherchait, Farrokh Bulsara citoyen britannique ayant grandi dans une famille parsie entre Zanzibar et l’Inde, devenu Freddie Mercury, idole adulée sous toutes les latitudes ? Lui qui avait vu son énergie légendaire le trahir, depuis qu’il avait appris sa séropositivité en 1987. L’artiste charismatique, de tous les succès et excès, né en 1946, ne fera publiquement état de sa maladie que quelques mois avant d’aller rejoindre d’autres étoiles en 1991.

Incontournable Freddie Mercury. La Suite 721 du Montreux Palace lui est dédiée, le chanteur et musicien y ayant séjourné durant l’enregistrement de son album Jazz en 1978 puis en 1982 pour Hot Space et en 1985 pour It’s a Kind of Magic. Un musée lui est en outre consacré dans l’enceinte du casino de Montreux et un nouveau bâtiment du Swiss Education Group est à son nom.

Des étoiles, Andy Wahrol en photographia de nombreuses et de très connues, comme l’a montré l’exposition Andy Warhol – Pop Art Identities, qui a présenté entre le 10 juin et le 29 août 2021, 160 œuvres originales et films inédits à l’Auditorium Stravinski de Montreux, signées par cet artiste du XXe siècle influent dans les domaines du design, de la sérigraphie et de la publicité.

Si Freddie Mercury et autres célébrités du monde musical, invitées au Montreux Jazz Festival lancé par le regretté Claude Nobs en 1967, ont contribué au rayonnement international de cette ville de charme, l’écrivain Vladimir Nabokov (1899-1977), auteur entre autres best-sellers du roman Lolita, qui fit scandale à l’époque et assura sa fortune, a ancré Montreux dans la légende des Belles Lettres.

Pénétrer dans la suite 65 au 6ème étage du palace dont Vladimir Nabokov et son épouse Véra firent leur demeure en 1961 – conseillés par l’acteur Peter Ustinov qui résidait dans la région – permet d’admirer quelques objets ayant appartenu au couple après leur fuite de Russie au lendemain de la révolution de 1917. Et notamment le bureau où furent écrit cinq livres : Feu pâleAda ou l’Ardeur, La Transparence des chosesRegarde, regarde les arlequins et L’Original de Laura, roman inachevé que Dimitri publiera trente ans après la mort de son père. Le lampadaire est aussi resté, ainsi que le lit-jumeaux d’alors, les tables de nuit, les fauteuils et quelques photos de l’écrivain et de son « épouse, muse et agent » comme l’avait décrite le New York Times. Dans leur lieu d’intimité montreusien, le couple jouissait d’une vue imprenable sur le lac depuis leur petit balcon.

« Des passionnés de l’œuvre de Nabokov viennent visiter la Suite 65 et certains la réservent pour une nuit ou quelques jours », explique Silvia Pranio, directrice des ventes au Fairmont Le Montreux Palace. Située dans l’aile du Cygne le long d’un couloir-galerie avec des photos du couple Nabokov, la Suite 65 est une carte de visite prestigieuse pour ce palace qui a su préserver le souvenir d’un hôte illustre et garder son cocon intact après la rénovation de cet hôtel de renom.

Mettant fin au temps de l’exil à Berlin, Paris, Nice et à vingt ans d’enseignement aux États-Unis, la vie d’hôtel à Montreux fut créative pour Vladimir Nabokov. Polyglotte issu d’une famille de propriétaires terriens, l’ancien professeur de littérature russe à l’Université Cornell dans l’État de New York, grâce à sa plume et au succès de Lolita en 1958, adapté au cinéma par le réalisateur Stanley Kubrick, sera libre de contraintes et de soucis matériels pour s’adonner à la littérature, aux échecs et aux papillons, ses passions. Né en 1899 à St-Pétersbourg, naturalisé américain, Vladimir Nabokov recevait ses hôtes dans les salons Art nouveau du Montreux Palace, avant sa mort en 1977. Lui et son épouse Véra reposent au cimetière de Clarens.

Le Montreux Palace s’enorgueillit aussi d’avoir accueilli les membres du groupe Deep Purple, en 1971, arrivés à Montreux pour y enregistrer un album. Ils s’installeront également à l’Eden au Lac Hôtel. Après avoir assisté à l’embrasement de l’une des salles du Casino de Montreux où un concert avait lieu, c’est en regardant la fumée glisser sur le Léman, depuis leur balcon, qu’ils écriront la chanson Smoke on the Water.

Éducation d’excellence dans le domaine hôtelier

Parmi les domaines d’excellence du génie helvétique figurent les hautes écoles spécialisées dans l’hôtellerie et le tourisme, considérées les meilleures au monde, comme l’École hôtelière de Lausanne (EHL), confirmée à la première place du classement universitaire QS World University Ranking 2020 alors que Glion et Les Roches figurent au troisième rang. Outre ces fleurons de l’enseignement hôtelier haut de gamme, plusieurs institutions d’enseignement privé sont établies à Montreux Riviera, comme le Swiss Education Group (SEG) repris par un fonds d’investissement chinois.

Les écoles hôtelières du SEG : le César Ritz Collèges, l’Hotel Institute à Montreux, la Swiss Hotel Management School à Caux et Leysin ou la Culinary Arts Academy au Bouveret accueillent des étudiants venus de quelque 150 pays, en grande partie d’Asie du Sud, d’Amérique latine, d’Italie et un petit pourcentage de la Suisse alémanique.

Tout ce qui touche à l’hôtellerie comme le management, la communication, le design, la gastronomie ou le service en salle y sont enseignés dans un cadre de vie verdoyant, contribuant ainsi à la réputation de l’enseignement suisse. Les cours de ce groupe privé sont dispensés en anglais et les étudiants ont la possibilité de se familiariser avec la langue française.

Contrairement à l’École hôtelière de Lausanne, labellisée Haute École spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) et gratuite pour les résidents suisses, les écoles du Swiss Education Group sont payantes. « En fonction des établissements et du cursus choisis, les frais d’écolage se montent entre 80’000 et 120’000 francs sur trois ans, enseignement, hébergement, assurances et repas compris », précise Ashley Puckett du SEG. Et si les écoles du groupe ne délivrent pas de titre universitaire reconnu en Suisse, « nos étudiants trouvent un emploi dans 90% des cas », ajoute cette citoyenne étasunienne séduite par la qualité de vie et d’enseignement à Montreux.

Vevey et le monde fascinant de Chaplin

En 1952, l’acteur et réalisateur britannique Charles Spencer Chaplin (1889-1977), créateur et interprète du personnage de Charlot au cinéma, surnommé aux États-Unis « The Tramp » (Le Vagabond), s’installe à Corsier-sur-Vevey, au Manoir de Ban, avec son épouse Oona, fille de l’auteur dramatique et prix Nobel de littérature étasunien Eugene O’Neill et de l’écrivaine Agnes Boulton. Ils y vivront entourés de leurs huit enfants. Pendant un quart de siècle, Chaplin qui a révolutionné le septième art, y écrira plus d’un scénario, des livres, ses mémoires et travaillera à la réalisation de nombreuses œuvres cinématographiques et musiques de films.

Futur génie du cinéma et de la pantomime, Charlie Chaplin avait débuté enfant sur les planches pour remplacer au pied levé sa mère chanteuse au théâtre qui avait soudainement perdu la voix. Il deviendra célèbre dans le monde entier grâce à son don de faire rire et émouvoir enfants, femmes et hommes de toutes générations. Autodidacte, artiste aux multiples talents, personnage romanesque, citoyen aux convictions assumées, Charlie Chaplin n’hésitera pas à tourner Le Dictateur, en pleine ascension d’Adolf Hitler au pouvoir.

« Mais le talent n’explique pas tout, il faut que le personnage rencontre son époque, en dise la vérité et devienne ainsi le référent imaginaire fondateur de nos existences », écrit Michel Faucheux dans sa biographie de Chaplin, parue en 2012 aux Éditions Gallimard. Ce qui explique sans doute le respect que Charlie Chaplin suscitait auprès du public et de personnalités telles que Gandhi, Einstein, Churchill, la reine Elisabeth II d’Angleterre et le tout Hollywood, qui après l’avoir snobé à ses débuts lui réservera une standing ovation en lui décernant un Oscar honoraire à la carrière en 1972.

Lors de la guerre froide entre les États-Unis et la Russie soviétique, Chaplin, ressortissant britannique installé en Californie pour y tourner des films qui feront sa gloire, affrontera les chicanes que le sénateur Joseph McCarthy destinait aux artistes soupçonnés d’idées progressistes. Et Edgard Hoover, patron du FBI, fera espionner le révolutionnaire du cinéma pendant une trentaine d’années, cherchant à révéler des activités « antinationales ».

En 1952, peu avant de présenter à Londres son film Les Feux de la rampe, Chaplin apprendra l’annulation de son visa de retour aux États-Unis. Il choisira de s’exiler en Suisse avec son épouse Oona qui décidera de rendre son passeport américain. Le Manoir de Ban sera le refuge du couple Chaplin et de leurs enfants, où feront escale nombre de leurs amis, connus ou anonymes.

Pour commencer l’immersion dans le monde enchanté de Chaplin, la visite du Studio hollywoodien s’impose, pour être au cœur de l’action, grâce à un parcours inédit à travers les décors des plus grands films dont Chaplin fut le héros et le réalisateur. Les reconstitutions sont saisissantes : une rue de son enfance, une cellule de prison, un bureau de poste, le restaurant du film L’Émigrant, la cabane de La ruée vers l’or. Les enfants sont fascinés, les adultes bluffés.

Après avoir arpenté le Studio, déambuler dans les pièces du Manoir de Ban pour pénétrer dans l’intimité de Charlie Chaplin suscite l’émotion. Visiteurs petits et grands défilent dans sa chambre à coucher, au salon, dans la salle à manger où la grande table est dressée. Des images tournées avec une caméra amateur dévoilent des instants de complicité familiale au jardin et, dans la salle de bain, Chaplin semble sortir de sa baignoire, tout habillé pour saluer.

En quittant la bibliothèque riche en livres, photos, séquences de films, revues et journaux, la montée de l’escalier menant à l’étage est l’occasion de regarder le mur faisant la part belle à une série de caricatures. Et de parcourir l’exposition Chaplin et le Dictateur, visible jusqu’au 30 septembre 2021.

La Manoir de Ban témoigne des temps forts de la vie de Chaplin l’immortel, à qui l’on doit des films inoubliables comme la série des Charlot ; Le Kid ; Les feux de la rampe ; Le Dictateur ; Les Temps modernes, Les lumières de la ville. Pour prolonger ces instants privilégiés, une promenade dans le parc et une halte dans la boutique est une aubaine pour y dénicher un livre, une affiche, une réplique du chapeau ou de la canne de Charlot, avant d’aller se désaltérer au Café-Restaurant The Tramp, où le mythique Vagabond à la petite moustache, veste étriquée et chaussures trop grandes, nous adresse un dernier clin d’œil avant de nous laisser filer.

La Villa « Le Lac » Le Corbusier à Corseaux

Et partir pour Corseaux, près de Vevey, pour visiter la Villa « Le Lac » Le Corbusier, construite par l’architecte le plus influent du XXe siècle, pour son père graveur de boîtes de montres et sa mère musicienne. Après avoir quitté l’élégante et couteuse Maison Blanche à La Chaux-de-Fonds, première construction architecturale, en 1912, de Charles-Edouard Jeanneret-Gris qui s’appellera

Le Corbusier dès 1920, les géniteurs de ce maestro de l’architecture désiraient profiter de la douceur du climat de la Riviera vaudoise.

Le Corbusier, né à La Chaux-de-Fonds le 6 octobre 1887, bâtisseur universel qui – détail piquant –n’a jamais eu de diplôme d’architecte, fut précurseur et innovateur y compris en créant la première tiny house, puisque la Villa « Le Lac » date de 1923. Petit bijou d’ingéniosité, la minuscule unité d’habitation est parfaitement fonctionnelle et pensée jusque dans les moindres détails, avec accès au lac Léman à quatre mètres de la fenêtre, jardin et toit terrasse. Elle sera le havre au soleil de Georges-Edouard et Marie-Charlotte-Amélie Jeanneret. La Villa « Le Lac » fait partie des 17 réalisations de Le Corbusier inscrites, le 17 juillet 2016, au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour sa contribution exceptionnelle au Mouvement moderne.

Ballades dans le Lavaux et aux sommets

L’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture a également inscrit les 830 hectares du Lavaux, l’un des plus grands vignobles de Suisse avec ses 10’000 terrasses, à son patrimoine universel. Le monde vitivinicole et œnologique de la région est ainsi mis à l’honneur. Le beau Lavaux peut se parcourir en voiture, à pied ou en empruntant le train panoramique à travers les vignes qui jalonnent des villages pittoresques : Puidoux, Chexbres, St-Saphorin, Rivaz et Chardonne, pour le plaisir des yeux et des papilles.

Caveaux et œnothèques de la région s’ouvrent pour y déguster la riche production locale, à l’ombre d’une tonnelle ou dans la cave d’un vigneron. La Confrérie des Vignerons est d’ailleurs une institution et la Fête des Vignerons, crée en 1797, qui a lieu à Vevey tous les 25 ans, accueille les spectateurs du monde entier. La douzième édition, tenue en août 2019, avec une mise en scène acclamée du scénographe Daniele Finzi Pasca, en témoigne.

Last but not least, les amoureux de la montagne trouveront également leur bonheur dans la région, en parcourant, à pied ou en train à crémaillère, Les Rochers-de-Naye (à 2042 mètres), ou en se rendant, en téléphérique, au sommet du col du Pillon, glacier perché à 3’000 mètres d’altitude, où la vue sur les neiges éternelles est grandiose.

Montagnes et vignobles ont aussi inspiré Jean-Jacques Rousseau qui a écrit La Nouvelle Héloïse et l’impératrice Sissi y faisait de grandes promenades. Tolstoï et Tchekhov y sont passés, et Gogol y a commencé la rédaction des Ames mortes. Montreux a aussi inspiré les compositeurs Tchaïkovski et Igor Stravinsky, qui allait faire du ski dans les montagnes et même Lénine y résidait lorsqu’éclata la révolution russe de février en 1917.

Luisa Ballin est une journaliste Italo-suisse qui collabore régulièrement avec le magazine Global Geneva.

Italo-Swiss journalist Luisa Ballin is a contributing editor of Global Geneva magazine.
Ce reportage a bénéficié du soutien de Montreux Riviera Tourisme.

Liens à consulter :

Montreux-Vevey Tourisme : www.montreuxriviera.com

Croisières en bateau de la CGN : https://www.cgn.ch/fr/

Château de Chillon : https://www.chillon.ch

Les Voiles de la Rouvenaz : https://www.rouvenaz.ch/fr-3-manger.html

Petit train des quais de Montreux : https://www.montreux-petit-train.ch

Statue de Freddie Mercury : https://www.montreuxriviera.com/fr/P976/statue-freddie-mercury

Freddie Tours : https://www.montreuxriviera.com/fr/F13/freddie-tour

Swiss Education Group : https://www.swisseducation.com/en/

Fairmont le Montreux Palace : https://www.fairmont.fr/montreux/

Eurotel : https://www.eurotel-montreux.ch

Marché de Vevey : https://www.montreuxriviera.com/fr/P68726/marche-de-vevey

Chaplin’s World by Grevin : https://www.chaplinsworld.com

Villa « Le Lac » Le Corbusier (Corseaux) : www.villalelac.ch

À lire :

Chaplin’s World, par Paul Duncan – By Grevin

Chaplin, par Michel Faucheux – Gallimard 2012 Folio Biographies

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