Swiss Urban Pressure Threatens French Villages
Swiss urban development is pressuring French villages, raising concerns about heritage preservation amidst a growing housing crisis. Explore the implications for sustainability and community integrity.

Swiss urban development is pressuring French villages, raising concerns about heritage preservation amidst a growing housing crisis. Explore the implications for sustainability and community integrity.
(French version: Swiss urban pressure and Paris law destroying French villages. )
Par Edward Girardet et Christopher Woodburn.
Cessy, France — De Versailles à Aix-en-Provence en passant par Bordeaux, la politique d’urbanisation Française permet aux promoteurs de remplacer, au lieu de rénover, des anciens bâtiments avec des édifices trop souvent insipides dont l’architecture a peu en commun avec le style et le caractère local. Le plan d’horizon Parisien est aussi sous le marteau dû aux plans controversés de bâtir des gratte-ciels au sein de la capitale.
En voyageant à travers la France, un pays doté d’un patrimoine peut être trop présente selon le gouvernement, l’homogénéité monotone de ces bâtiments bouleverse de plus en plus la vue infortuné des habitants Ici dans le Pays de Gex, une zone frontalière avoisinant les cantons helvétiques de Vaud et Genève et d’une population de 85,000 personnes, la majorité des communautés sont en train de vivre la même histoire : un développement urbain massif au sein de leurs centres historiques causé principalement par la pression immobilière venant de la Suisse, spécialement Genève, une ville qui souffre d’un manque pressant de logement.
Au même temps, il y a le risque très réel d’un crash immobilier côté Français. La monnaie bon marché combinée aux taux d’intérêts intéressants encourage les promoteurs de construire, mais ceci peut facilement changer dans le climat économique actuel. Selon la Communauté des Communes, qui représente 27 villes du Pays de Gex, plus de 2,000 unités immobilières restent invendus ou sans locataires.
Bien que les Suisses, principalement des jeunes couples attirés par les coûts bons marchés côté Français, nombreux sont ceux qui rentrent à la confédération, la conséquence de contraintes fiscales et restrictions imposées par le gouvernement du Président François Hollande. S’ajoute à ceci la réticence des entreprises françaises de s’installer en France à cause des impôts et des lois sociales peu avantageuses. Beaucoup préfèrent les conditions en Suisse, au Royaume-Uni ou encore à Singapore.
La population sans pouvoir
Ce que découvrent maintes Français, Européens et d’étrangers habitant le Pays de Gex à leurs grands chagrins c’est qu’il n’y a quasiment rien qu’ils puissent faire pour freiner la démolition véloce des anciens bâtiments de la région.
La politique française actuelle favorise les promoteurs, qui ont le droit de détruire des édifices du 17ème, 18ème et 19ème siècle indépendamment de leurs situations géographique. Ils les remplacent par la suite avec des bâtiments catalogués clonés dans toute la France.
«Beaucoup sont venus au Pays de Gex pour la qualité de vie et son milieu rural. Nous n’avons rien contre le développement urbain, mais essayons de préserver au moins le centre historique du village. Pourquoi détruire ces vieux bâtiments ? » s’interroge un résident de longue date Français de Cessy, une ville de 4,500 habitants d’origine médiévale et Romaine.
Comme le pensent les résidents du Pays de Gex, cette poussée de la construction a créé une augmentation de la circulation, de la pollution et de l’insécurité, y compris des accidents, ainsi que la transformation de la campagne en un paysage urbain caractérisé comme des appartements style « Ceausescu ou soviétique » selon un habitant.
Souvent, l’infrastructure locale comme le transport publique, les eaux d’égout et même la police ont du mal à faire face. Le manque de by-pass, de réseaux de trams et ainsi que l’absence de route pour cyclistes clairement démarquées créé une congestion en entrant à Genève sur les deux côtés de la frontière, ce qui était rare il y a dix ans.
Le besoin d’une approche Franco-Suisse
Une partie du problème se trouve dans le besoin de la région genevoise d’accueillir les travailleurs qualifiés étrangers requis pour une économie en essor. Un tiers des employés frontaliers travaillant en Suisse habitent côté français. On estime qu’un million de personnes sont basées dans ce que l’on appelle la région Grand Genève, une région dont le futur dépend de sa capacité d’adopter une approche bilatérale franco-suisse pour préserver son environnement et son héritage local.
François Longchamps, président du Conseil d’Etat Genevois, admet que les deux côtés doivent construire. Les projets résidentiels genevois ne construisent certes seulement 1,000 unité par année, ce qui laisse le côté français à combler l’écart. « Mais nous ne demandons pas au français de détruire des édifices du 18eme et 19eme siècle » il a précisé. « Ceci ne se produira tout simplement pas en suisse. Nous devons être constamment responsable au souhait de notre électorat et faire un effort de préserver ce qu’il y a ».
Le vrai problème, cependant, se trouve dans la manière avec laquelle Paris impose sa version la plus récente de Plan Locale d’ Urbanisation (PLU). Ce programme de densification urbain tente de revitaliser les communautés en apportant d’avantage de personnes au centre-ville et de créer de nouveaux emplois. L’inconvénient de cette démarche c’est qu’elle n’adresse pas les contextes locaux qui diffèrent selon la ville et la région en question.
Ceci nonobstant, le plan est sobrement imposé par les préfets régionaux, dont le devoir est de maintenir la politique d’état quoi qu’il advienne. Le PLU décide ce qui sera construit, et où, ce qui oblige les maires locaux de suivre les ordres. Même le plan d’horizon Parisien est sous la menace d’une décision prise par son maire Anne Hidalgo de construire un bâtiment de 180 mètres de hauteur au cœur de la capitale.
« Il n’y a vraiment pas grand-chose que l’on peut faire » a expliqué Christophe Bouvier, maire de Cessy et Président de la Communauté des Communes du Pays de Gex. « Je n’aime pas ces nouveaux bâtiments, mais c’est très difficile de faire face à ce type de loi ». Selon le maire, s’opposer à de tels projets engendre un coût énorme pour la ville au niveau des frais d’avocat et la compensation pour les promoteurs. Si ces derniers respectent les règles du PLU, il ajoute, ils peuvent faire ce qu’ils veulent. Qu’est-ce le patrimoine, et qui en décide ?
Un réel inconvénient c’est de décider quels bâtiments doivent être protégés. Les technocrates du PLU en coordination avec la Préfecture et sans aucun lien particulier avec la communauté conduisent leurs propres enquête pendant que les conseils municipaux ne font que conseiller.
Selon Bouvier, qui a été élu sur une plateforme électorale visant à préserver la qualité de vie à Cessy, c’est la Préfecture qui détermine ce qui doit être défini comme étant patrimoine. « Il a été décidé que seulement les fontaines du village méritent d’être conservé. Tout le reste n’a pas de valeur, tout est très subjectif » il a dit.
Les résidents locaux ne sont pas du même avis. Cessy se trouve au pied du Jura, et pareillement à d’autres communes du Pays de Gex, offre une vue panoramique et unique sur le Mont Blanc. La ville comprend aussi un Large Hadron Collider du CERN, et est considérée comme le lieu de naissance du World Wide Web, une création du Britannique Tim Berners-Lee qui habitat dans la ville jadis.
Malgré ces caractéristiques modernes, un nombre d’édifices de style gessien continuent de prêter au village un caractère attrayant et rural, en contraste avec les constructions plus modernes. Les habitants sont en train de se battre pour protéger ces enclaves qui constituent le centre historique de Cessy des boulets de démolition.
Parmi celles-ci on trouve quatre bâtiments du 18eme et 19eme siècle, que le SCI Rhône II, un promoteur Parisien, cherche à remplacer avec un bloc de 57 appartements et un parking sous-terrain conçu pour presque 100 voitures.
D’autres structures du 17eme siècle, qui forment la ferme la plus ancienne de Cessy, sont aussi en danger. Pas toutes les villes du Pays de Gex permettent au PLU d’éradiquer leurs patrimoine.
La ville avoisinante de Gex a radicalement changé son look ces dernières années en rénovant sa vieille ville en incorporant esthétiquement des bâtiments de 18eme et 19eme siècle au sein des nouvelles structures. Bien que les promoteurs aient encore le droit de démolir ce qu’ils achètent, la ville a réussi à marier l’ancien et le nouveau, comme le démontre le restaurant de La Gare.
La ville de Divonne située non loin du chef-lieu du Pays de Gex, a impliqué sa population dans des discussions publiques sur le sujet du renouvellement urbain. Ceci pourrait conduire à la destruction de sa gare ferroviaire du 19ème, certes, mais au moins un débat transparent existe. Même dans la ville frontalière de Ferney-Voltaire, qui a été ravagé par une construction massive, un petit groupe de promoteurs ont fait l’effort de construire des maisons de villes dans le caractère de la région.
Les promoteurs sont en train de ravager l’héritage culturel français
Selon la Fondation du Patrimoine, une organisation non-gouvernementale qui aide les communautés à préserver leurs vieilles structures, les maires ont le droit de déclarer certain secteurs comme historiques, ce qui limite la construction. Ceci, n’est pas facilement fait étant donné la nature perverse de loi administrative qui régule le PLU.
« Le fait que le Pays de Gex soit sous une énorme pression est clair » a dit Irene Imbert de la section Rhône-Alpes de la Fondation. « Avec les prix immobiliers en hausse, notre héritage culturel est en train d’être pillé. Nous devons l’arrêter pour l’intérêt des générations futures ».
De telles préoccupations ne semblent pas intéresser les promoteurs, dont beaucoup estiment que l’économie genevoise va continuer de se croître. Selon Sylvain Richerd, président de l’agence immobilière Foncia Voltaire, la région reste attrayante pour les promoteurs. Les prix de location restent intéressants avec les prix s’approchant rapidement des niveaux Parisien. « C’est un marché libre » il a noté.
SCI Rhône II
SCI Rhône II
Les promoteurs s’approchent, et parfois harassent, régulièrement les propriétaires des bâtiments et se maintiennent informé sur les obsèques pour voir quelles propriétés pourraient être mises en vente. De plus, étant donné que les maires Français sont parmi les plus puissants d’Europe, certains critiques suggèrent que quelques conseils municipaux dans la région sont en train de collaborer avec les promoteurs dans une manière qui implique des conflits d’intérêt.
De nombreux entrepreneurs sans scrupules exercent aussi une pression sur les maires ouverts à de nouvelles constructions dans l’espoir de créer plus de business. Un propriétaire de restaurant, dont la clientèle comprend des étrangers, a argumenté que seulement les non-autochtones étaient contre la nouvelle construction. Ils peuvent « rentrer chez eux » s’ils sont en désaccord il a dit.
Même si de nombreux étrangers sont impliqués, l’opposition locale est principalement française, spécialement au niveau des résidents travaillant en Suisse qui avaient déménagé au Pays de Gex pour les propriétés moins chères et pour un environnement sain pour leurs familles.
La réalité, cependant, c’est que le plan d’urbanisation de Paris combiné à la nature du PLU conduit à une certaine impuissance au niveau local. Face aux pénalités qu’ils devront faire face s’ils perdent, nombreux sont ceux qui sont pensent deux fois avant de s’impliquer.
Le système français permet-il un réel exercice de la démocratie ?
Tandis que les citoyens suisses recourent à la consultation démocratique de manière régulière par leur système de référendum, ce n’est pas la même chose de l’autre côté de la frontière. Les politiciens français, de gauche comme de droite, sont élus pour un mandat de cinq ans qui n’amène pas nécessairement les vœux de leurs électeurs, une fois en fonction. Comme décrit par le professeur de droit international Charles Norchi, un visiteur fréquent de la région lémanique, “cela soulève une question très importante de la démocratie et si les lois prennent en considération les souhaits de l’opinion publique. »
Pour le Président du Conseil d’Etat de la ville de Genève, Monsieur Longchamps, la vision du Grand Genève pour le logement, le transport et les autres axes de développement doivent inclure tant la Suisse que la France. “Le seul problème est que, quand nous discutons avec le Pays de Gex, il y a trop d’intérêts opposés. C’est hautement politique,” dit-il. Tandis que la Suisse siège avec deux délégués, qui savent exactement ce qu’ils veulent, les Français viennent avec un groupe disparate représentant à la fois les maires, la Communauté de Communes, le département de l’Ain et la région de Rhône-Alpes, chacun avec ses propres intérêts individuels”. Au final, cependant, c’est Paris qui décide et souvent à côté des enjeux partisans” a-t-il ajouté.
Tandis que Christophe Bouvier, maire de Cessy, concède que les intérêts des Français ont tendance à être divergents, il admet pourtant que les trois-quarts des maires de la Communauté de Communes partagent aujourd’hui une vision commune du Grand Genève, tout comme le Pays de Gex et la Haute Savoie.
“Notre principal problème reste l’argent pour les infrastructures”. La Suisse contribue à hauteur de 242 millions de francs suisses par an, basé sur le Fonds de Compensation Franco-Genevois, mais ceci n’est pas assez pour soutenir une vision plus large, à long terme. “Nous ne voulons pas juste être un dortoir pour Genève, mais plutôt une zone de services de qualité, tant au niveau de la vie quotidienne que du tourisme”